jeudi 25 novembre 2010

La Peau de chagrin - Honoré de Balzac



Cette œuvre peut être considérée comme le premier vrai roman de Balzac.
Le thème central de ce roman est le conflit entre désir et longévité. La peau magique représente la force vitale de son propriétaire, et se racornit à chaque satisfaction de son désir d'autant plus s'il vise à l'accroissement de puissance. Faisant fi de la mise en garde de l'antiquaire qui lui offre cette peau, le héros s'entoure de richesses pour se retrouver misérable et décrépit à la fin du roman.
L'expression peau de chagrin est entrée dans le langage commun pour désigner tout ce qui se réduit invinciblement à l'usage. 
Le jeune aristocrate Raphaël de Valentin, après avoir perdu son dernier sou au jeu, a l'intention de se suicider. Il rentre par hasard chez un antiquaire, où un vieil homme lui montre alors « une peau de chagrin » ayant le pouvoir d’exaucer tous les vœux de son propriétaire : «  Si tu me possèdes, tu posséderas tout, mais ta vie m'appartiendra ». Le vieillard met en garde le jeune homme : chaque désir exaucé fera diminuer la taille de cette peau, symbole de sa vie  : « Le cercle de vos jours, figuré par cette Peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu'au plus exorbitant ».

jeudi 4 novembre 2010

Etude de Femme d'Honoré de Balzac





Ce très court récit campe avec esprit une femme irréprochable, la marquise de Listomère, qui jamais ne laisserait un galant lui faire la cour. Même si peu que ce soit. Mais le très jeune, très beau Eugène de Rastignac (il a un visage d’ange) attire son attention sans qu’il cherche à la séduire. Mais dès le lendemain, Eugène adresse deux lettres, une à son avoué, l’autre à sa maîtresse Delphine de Nucingen. Par étourderie, il se trompe d’adresse et c’est la marquise de Listomère qui reçoit une flambante lettre d’amour de quatre pages. Prétendument choquée, mais en réalité ravie, la marquise fait consigner Rastignac à sa porte et lui interdit l’entrée de son hôtel. Eugène ne se rend compte de son erreur qu’à ce moment-là et rétablit la vérité auprès de la marquise, qui, de dépit, se calfeutre chez elle en prétendant avoir une gastrite.
Etude de Femme d'Honoré de Balzac